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N°143

Déja paru au format papier

L’archipel des familles

En 1888, Durkheim pense que «la famille d’aujourd’hui n’est ni plus ni moins parfaite que celle de jadis: elle est autre, parce que les circonstances sont autres.»
La famille est restée longtemps comme un paquebot avançant nonchalamment sur les océans: les normes familiales évoluaient progressivement avec le temps, mais un modèle unique prédominait, laissant dans l’ombre les familles qui s’en écartaient.
Aujourd’hui, la légitimité simultanée de modèles familiaux différents crée des divergences instantanées: nous ne comparons plus le passé et le présent, nous confrontons le présent et le présent. Ces modèles familiaux forment un archipel d’îles qui sont à la fois proches et distinctes. Qu’est-ce qui change vraiment et qu’est-ce qui ne change pas, sous l’effet de la tempête qui perturbe et libère cette unité élémentaire de la reproduction sociale qu’est la famille? En quoi l’évolution du modèle familial modifie-t-elle le modèle de l’activité professionnelle des éducateurs et des éducatrices de l’enfance?

Ce numéro sera publié en collaboration avec l’école supérieure en éducation de l’enfance (esede) de Lausanne, en marge du Forum des 25 et 26 septembre 2023: A la découverte des familles d’aujourd’hui.

N°144

Durer dans de durs métiers

Bien faire son travail, tout le monde aime ça. Bien faire son travail dans des institutions qui permettent de bien faire son travail : beaucoup en rêvent. Bien faire son travail, quand on travaille avec/pour des enfants, n’est pas donné d’avance, parce que les conditions minimales pour bien le faire sont rarement réunies. Et si on ne peut pas bien faire son travail… Que se passe-t-il ?
Entre émancipation et aliénation, plaisir et souffrance, qu’est-ce qui fait que l’on dure, ou non, dans l’éducation professionnelle de la petite enfance ? Comment comprendre la forte mobilité professionnelle que l’on observe dans les métiers de l’enfance comme dans l’entier du travail social ? Comment continue-t-on à travailler, à durer dans le travail, quand dans sa propre équipe, dans sa propre institution, un tournus perpétuel semble œuvrer comme une espèce de fatalité contemporaine ?
Et que penser de l’inquiétante pénurie, en train de se creuser toujours plus, de professionnel·le·s de l’enfance ? Durer dans le métier : dur, dur…

N°145

S’amuser

Dans ces métiers ardus où durer n’est pas gagné d’avance, la légèreté existe aussi. Parfois discrète, parfois fugace, elle surgit sans prévenir. Lorsque l’on travaille pour, mais surtout avec des enfants, le ludique, le comique, l’amusement, jaillissent constamment. Tout se passe rapidement, il faut être prêt·e à ouvrir l’œil, et le bon, pour saisir ces instants précieux.
Peut-on seulement imaginer un lieu d’accueil où les enfants ne s’amusent pas ? La vitalité exploratrice, la capacité à se laisser emporter par une excitation collective et joyeuse, ainsi que la mise en lumière de nos comportements d’adultes, reproduits à leur manière dans le jeu, sont indissociables de l’enfance.
Et peut-on seulement imaginer un lieu d’accueil où les adultes ne s’amusent pas ? Comment concevoir la valeur intrinsèque de l’amusement dans ces espaces, sans renforcer le regard souvent dépréciatif porté sur la profession, un travail où l’on « s’amuse » avec les enfants ? Quelle distinction établir entre ces formes de plaisir, d’amusement, de rire, et celles que les entreprises de gestion cherchent à promouvoir en utilisant le jeu à des fins autres que le divertissement ? En quoi l’amusement est-il une composante essentielle du travail ?

Publié avec le soutien de la Haute école de travail social et de la santé Lausanne
Haute Ecole Spécialisée de Suisse occidentale

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